Dans un monde où l’égalité des chances est primordiale, le projet Solem (Soutenir et Observer le Langage de l’Enfant en Maternelle) se démarque comme une initiative essentielle. Élaboré en 2015 par des logopédistes et des enseignants, ce dispositif vise à garantir un développement langagier optimal pour tous les jeunes enfants, y compris ceux en situation de handicap. L’idée est simple : chaque enfant mérite d’avoir les mêmes opportunités de réussite dès la maternelle.
Le projet a été conçu en réponse à une préoccupation partagée par les enseignants et les agents des centres P.M.S. concernant les difficultés langagières observées chez certains élèves. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) et sous la direction de la Professeure Christelle Maillart de l’Université de Liège, Solem a vu le jour. Son originalité réside dans la collaboration étroite entre logopédistes et enseignants, qui combinent leurs compétences pour favoriser le langage au sein des classes.
Le développement du langage est essentiel pour le bien-être et la réussite éducative des enfants, y compris ceux ayant des besoins spécifiques. Solem adopte une approche méthodique et progressive, se déroulant en deux phases :
Observation : Les compétences langagières des enfants sont évaluées par le logopédiste et l’enseignant dans le cadre de la classe. Cette étape cruciale permet d’identifier les besoins spécifiques de chaque enfant.
Soutien : En s’appuyant sur les résultats de l’observation, l’enseignant et le logopédiste élaborent des stratégies de soutien adaptées. L’accent est mis sur l’interaction quotidienne, en intégrant des techniques ciblées pour enrichir le vocabulaire des enfants, notamment ceux qui ne parlent pas ou qui ont le français comme langue seconde.
Un guide professionnel accompagne le groupe lors de cette visite adaptée, permettant aux participants de découvrir les œuvres de manière interactive et inclusive. Cette initiative permet aux enfants et adultes en situation de handicap visuel de profiter pleinement des collections d’art contemporain. Les chiens d’assistance sont également admis.
Le dispositif est déjà en place dans 44 écoles maternelles, englobant 69 classes. Les résultats sont prometteurs : les enseignants constatent une meilleure capacité d’observation et d’adaptation de leurs stratégies. Les enfants, quant à eux, participent davantage, enrichissent leur vocabulaire et améliorent la complexité de leurs phrases. Ce progrès contribue non seulement à leur apprentissage, mais aussi à leur intégration sociale.
Le projet Solem s’adresse particulièrement aux enfants de maternelle, y compris ceux qui peuvent rencontrer des difficultés langagières. En collaborant étroitement avec les logopédistes, les enseignants sont en mesure de soutenir tous les enfants dans leur développement langagier, renforçant ainsi les liens sociaux et l’intégration.
Pour mettre en place Solem dans une école, il est essentiel d’avoir un binôme formé composé d’un enseignant et d’un logopédiste. Les professionnels impliqués doivent être prêts à adopter une approche réflexive et à bénéficier du soutien de la direction de l’école.
Si vous êtes parent d’un enfant ayant des besoins spécifiques, n’hésitez pas à vous renseigner sur le dispositif Solem en cliquant-ici et à contacter Edith El Kouba pour plus d’informations à l’adresse : edith.elkouba(at)cfwb.be.
Le projet Solem représente une réelle avancée pour assurer un avenir radieux à tous les enfants, en leur offrant les outils nécessaires pour s’épanouir, apprendre et réussir.
Sources :
Sources : Solem : un dispositif de soutien au langage dès la maternelle, sur www.wbe.be